Les orgues (1742) attribuées à Christophe Moucherel étaient à l’origine installées dans l’abbaye cistercienne de Boulbonne.
Lors de la vente des biens du bâtiment en 1791, le boulanger Jacques Fajeadet en fit l’acquisition. L’instrument mis ensuite en place dans l’église fait aujourd’hui partie des plus beaux instruments classiques de France et est classé Monument Historique.
Les òrgues
Les òrgues (1742), les devèm a Cristòl Moucherel. Èran al començament installats dins l’abadiá cisterciana de Bolbona.
Quora se vendèron les bens de l'edifici en 1798, le fornièr Jaume Fajeadet les crompèt. L'instrument foguèt puèi installat dins la glèisa. Restaurat dempuèi 1989, fa partida dels mes bèls instruments classics de França e es classat Monument Istoric.
El órgano
El órgano (1742), atribuido a Christophe Moucherel, estaba originalmente en la abadía de Boulbonne.
El panadero Jacques Fajeadet lo adquirió en la venta de los bienes de dicho edificio en 1798, y poco después fue instalado en la iglesia. Restaurado en 1989, hoy en día forma parte de los instrumentos clásicos más notables de Francia y está declarado Monumento Histórico.
The organ
The church organ (1742), probably by Christophe Moucherel, was originally installed in Boulbonne Abbey.
When the church possesions were sold in 1798, the baker Jacques Fajeadet, bought them and later installed the organ in the church. It was restored in 1989 and is considered to be one of the most beautiful classical instruments in France. It is listed as a “Monument Historique”.
« Si l’église est ouverte, tu as de la chance : va voir et écouter l’orgue ! »
Mais même si elle est fermée, avec la vidéo remarque comme l’orgue est immense : les tuyaux montent plus haut que le vitrail rond.
« Vois-tu ce vitrail de l’extérieur ? »
Il est au-dessus du parvis.
« Compare cette hauteur avec la hauteur des maisons autour de l’église. »
C’est plus haut que certaines maisons ! C’est pour cela qu’on ne peut pas avoir un orgue chez soi, on les trouve le plus souvent dans les églises ou dans des grandes salles de concert.
« En face de l’église, remarque la plaque de la rue Antonin Brusson. Quel était son métier ? »
Il était organiste. C’est le nom des musiciens qui jouent de l’orgue, comme le guitariste joue de la guitare, le tromboniste joue du trombone… l’organiste joue de l’orgue. Contrairement aux guitaristes ou aux trombonistes, les organistes n’ont pas leur orgue personnel qui les suit pour donner un concert : ce sont eux qui s’adaptent à chaque instrument quand ils se déplacent.
« A environ 7 minutes, sur la vidéo, regarde où est installé l’organiste pour jouer. »
Pour jouer, l’organiste a trois claviers qui ressemblent à ceux des pianos ou synthétiseurs, mais aussi des pédales au pied, et des manettes de chaque côté. Avec toutes ces commandes, il contrôle l’air qui est soufflé dans les immenses tuyaux dorés qui ont des ouvertures à différentes hauteurs. Le son de l’orgue, c’est celui de l’air dans les tuyaux. L’orgue est donc un instrument à vent, comme la trompette ou le saxophone ou la flûte. Chaque tuyau fait un son différent : plus le tuyau est grand, plus le son est grave. C’est comme la voix des humains : les enfants ont de petites cordes vocales, elles produisent un son aigu, les adultes ont une voix plus grave. Ou les cordes d’un violon, qui sont plus courtes et font des sons plus aigus que celles de la contrebasse qui sont plus longues et plus épaisses ! Le plus souvent, l’organiste joue plusieurs notes en même temps, ce qui fait des accords très riches.
« Ce qui est joué sur l’orgue est une improvisation, cela signifie qu’il n’y a pas de partition écrite à l’avance : le musicien le crée au fur et à mesure qu’il joue. Sais-tu improviser un air en chantant ? »
En Europe, beaucoup de cérémonies religieuses chrétiennes sont accompagnées par les orgues, mais il y a aussi tout un répertoire différent : on ne joue pas que de la musique sacrée sur les orgues. De nombreux organistes viennent donner des concerts et des festivals sur cet orgue. Quand il joue, l’organiste ne voit pas le reste du bâtiment, il y a donc parfois des miroirs, comme des rétroviseurs pour voir ce qui se passe autour de l’instrument : avec les touches des claviers, les pédales, les manettes et les rétroviseurs, on dirait qu’il est dans une cabine de pilotage en bois !
Les enfants n’ont pas besoin d’utiliser le téléphone ! Entre « … » la question à poser à l’enfant – en gras, des éléments de réponse à lui donner.